Les ministres des Affaires foncières, Dhu Lumeya et son collège de la Défense, anciens combattants et réinsertion, Crispin Atamatabe, ont arrêté jeudi des mesures urgentes pour mettre fin à la campagne de spoliation des camps militaires basés dans la ville de Kinshasa, lors d’une tête à tête qu’ils ont eu au cabinet du Ministre des Affaires foncières à Kinshasa.
Dans la ville province de Kinshasa, des camps militaires sont spoliés au grand dam de tout le monde, d’autres sont désaffectés sans que l’on ne sache d’où et de qui vient la décision, empêchant de ce fait l’homme en arme de bien remplir ses obligations légales.
Le temps était donc venu pour le ministre des Affaires Foncières et son collègue de la Défense, Anciens combattants et réinsertion, respectivement Lumeya-Dhu-Maleghi et Crispin Atama Tabe de prendre des mesures qui s’imposent, dans l’objectif d’arrêter non seulement les conflits nés de cette situation, mais aussi de mettre un terme à la spoliation et l’occupation illégale des camps militaires.
Selon le conseiller juridique du Ministre de la Défense, le général Mutombo Katalayi qui a rapporté cet entretien à la presse, les deux ministres ont résolu en premier lieu de clôturer tous les camps militaires faisant actuellement objet de spoliation, selon leurs limites légales et de procéder ensuite au recensement des habitations construites de façon anarchiques à l’intérieur de ces domaines militaires.
Il s’agit d’abord des Camps Américain, Munganga et Ecoles de musique dans la commune de Ngaliema ainsi que le Camp Lieutenant-colonel Kokolo, dans la commune de Gombe, a-t-il énuméré, précisant que ce recensement sera appuyé par le control des documents parcellaires nécessaires pouvant aboutir à l’enregistrement des propriétés acquises légalement de celles acquises par fraude.
Car, d’après le rapport de la commission Affaires foncières et défense nationale créée les mois passés, ayant conduit à ces décisions des ministres, il est question d’une spoliation flagrante qui mettrait l’Etat en difficulté.
ACP/ L’Avenir, via IMCongo.com