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Mécontentement des agents de l’ACP face à la tentative de spoliation de leur concession

10/07/2019

Les cadres et agents de l’Agence Congolaise de Presse (ACP) ont manifesté leur opposition contre la tentative de spoliation de leur concession par un certain Jean Boaz Panzu, au cours d’un sit-in organisé mardi devant le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe situé au Palais de Justice.

Selon le président de la délégation syndicale de l’ACP, Séraphin Ntikala,  l’objectif de ce sit-in « est de protester contre la spoliation du patrimoine de l’Agence Congolaise de Presse, car ce patrimoine appartient à l’Etat congolais. Nous ferons tout pour que cette tentative de spoliation soit vouée à l’échec ».

Pour lui, l’ACP est considérée comme la cathédrale de la presse congolaise et de ce fait, elle ne sera jamais vendue à qui que ce soit, charognard de grand chemin soit-il, ajoutant que ses agents ne céderons aucun centimètre carré de cette concession.

« Nous en appelons à la responsabilité des autorités congolaises à veiller pour barrer la route à ce réseau maffieux et que la justice sache que l’ACP est un  patrimoine de l’Etat que l’on ne peut pas aliéner », a conclu le président Séraphin Ntikala.

Pour Me Jerry Sombola du barreau de Kinshasa Matete, avocat de l’ACP, « le tribunal nous a appelé ici contre un jugement préparatoire rendu par le tribunal de paix de Ngaliema. Alors qu’un jugement préparatoire ne préjuge pas sur le fond de l’affaire et le premier juge n’a pas tranché. Comme le tribunal de paix de Ngaliema n’a pas tranché, l’ACP ne devrait pas relever appel contre un tel jugement.

 « Nous avons dit aux juges qu’effectivement Panzu n’avait pas raison de venir déranger la quiétude des juges d’appel parce que le jugement n’est pas appelant, l’ACP s’est opposée à cela, mais le ministère public a suivi notre position pour dire que le premier juge n’as pas tranché sur la question et lorsqu’il a joint les exceptions de défaut de qualité au fond, il a voulu se prononcer dans un jugement définitif, et jusqu’à ce que le jugement définitif soit déjà prononcé, on ne peut pas aller en appel contre une telle décision.

Voilà la raison pour laquelle le tribunal a pris cette affaire en délibéré pour qu’il se prononce dans le délai de la loi pratiquement des 8 jours ».

Panzu Boaz a obtenu un jugement par défaut contre l’Agence Congolaise de Presse. Il veut à tout prix exécuter ce contrat, raison pour laquelle l’ACP a saisi la justice pénale pour que celle-ci examine les problèmes, l’un après l’autre en vue de rétablir la vérité dans cette action, a-t-il conclu.

 

 

Source : ACP, via IMCongo.com